Ayelya

De l’ombre à la lumière 

Mehr licht!

C’est ce que vient chercher Ayelya en scandant son
« Je vais, je vais… ennemi du je fais »
Ce qu’elle veut être son hymne contre la procrastination, est le premier titre qu’elle nous livre en son nom, comme le récit d’un réveil, après de longues années d’hibernations. 

Par ce que les mots sont son premier amour: 

Années 90, le rap est aux poètes, la petite Ayé grandit bercée entre les airs de rhumba congolaise qu’écoutait  son père
et les mixtapes hip hop de son frère. 

Autodidacte, c’est sur les tubes Rnb US de l’époque qu’elle se fait les cordes vocales; et en français sur les refrains des chanteuses en featuring comme K-reen, Wallen ou Kayna samet.  

Quelques années d’errance sur les bancs de la fac,
deux chorales gospel, et deux passages dans l’émission
the Voice – la plus belle voix plus tard, lui permettent de finalement vivre de sa passion, mais pas de son art. 

Car même si elle sort des projets avec Funkable d’abord (Take off/2018) puis avec Supa Dupa (How flowers are made/2020),
cette véritable hyperactive se cache dans la langue de Shakespeare, comme elle se cache derrière les artistes invités du Mouv Live Show, IAm , Mc solaar, Dadju  ou encore derrière Youssoupha pour qui elle joue les backeuses/choristes. 

Jusqu’à la rencontre avec Clyde;

A la Prod, pianiste jazz de formation et véritable touche à tout c’est lui qui assure ses arrières; aussi bien en studio à la composition , que sur scène à la direction musicale, où il a déjà fait ses preuves, notamment auprès d’artistes plus grand public comme MHD. «

Et par ce qu’il fait d’elle sa Bonnie dans la vie aussi, 

le duo pour qui « tout est permis » se prépare  pour une série  de « hold up », peu soucieux qu’on les prennent « morts ou vifs ».

Arborant aujourd’hui sa singularité d’«Originale femelle Ebene» comme une force, Ayelya se veut porteuse d’un message d’honnêteté et d’acceptation; dans cette cavale, à travers
un monde où le faux domine et réussit à paralyser jusqu’aux esprits les plus libres.
Pour un rap éveillé, pas conscient, par ce qu’elle veut «vivre le changement» et enfin quitter le « cercle vicieux » .